Après tu peux contacter des clients. C'est un gage de confiance quand un pro donne une liste de clients.
Disons qu'avec ce premier installateur, on a quand même eu de longs échanges techniques sur le projet. Alors qu'avec le deuxième, je ne sais même pas pourquoi il me propose une chaudière murale, alors que j'ai une chaudière au sol. Du coup je voulais quand même aller voir le premier.+1
En plus de l'investigation, j'ajouterais la "loyauté" (le mot est peut-être un peu fort, je n'en trouve pas d'autre sur l'instant) envers le premier installateur qui n'est pas le moins cher ... et finalement c'est payant
Le phénomène de la condensation de la vapeur contenue dans les fumées du gaz apporte un inconvénient : les condensats favorisent la corrosion du métal. Pour que les échangeurs de chaleur et les corps de chauffe résistent à la corrosion, les constructeurs emploient soit de la fonte d’aluminium, soit de l’acier inoxydable.
La fonte d’aluminium, comme son nom l’indique, requiert des fonderies. Elle résiste moins longtemps à la corrosion que l’acier inoxydable et, à puissance d’échangeur égale, possède un poids nettement plus important.
Les constructeurs de chaudières l’utilisent tout de même, soit parce qu’ils maîtrisent la technologie de la fonderie d’aluminium, comme Remeha du groupe BDR Thermea qui produit des échangeurs en fonte d’aluminium pour toutes les marques du groupe, dont De Dietrich. Soit parce qu’ils disposent près de chez eux de fondeurs d’aluminium travaillant pour toutes sortes d’industries capables de produire des échangeurs de chaleur à des coûts intéressants, même en petites séries pour de petits fabricants de chaudières.
Travailler l’acier inoxydable, c’est une autre paire de manches. Il faut une forte technologie qui ne peut s’amortir que sur de grandes séries.
Parmi les spécialistes de l’acier inoxydable, on trouve donc de grands groupes de chauffage, comme Viessmann, qui peuvent amortir leurs outils grâce à leurs volumes importants. On trouve aussi le petit français Sermeta, dont les deux usines sont installées l’une à Morlaix, l’autre à Lannion.
L’inox et la fonte d’aluminium sont retenus aujourd’hui par les industriels. L’aluminium n’est pas insensible à la corrosion, cependant, en forte épaisseur, il ne craint pas la perforation avant une longue période d’usage. L’inox, quant à lui, ne se corrode ni ne se dégrade, mais il est plus difficile à travailler. L’un et l’autre promettent une très longue durée de vie à l’échangeur à condensation de bonne qualité.
Les particules en suspension dans l’eau de chauffage engendrent une perte de rendement conséquente: 1 mm de dépôt de boues ou de tartre réduit les échanges de chaleur de 8 %, etc. La durabilité du matériel est également mise en péril car une corrosion sous dépôt intervient sur le corps de chauffe de la chaudière et occasionne le “picking”, qui peut aboutir au percement du métal. La mise en œuvre de filtres clarificateurs à barreau magnétique, au travers desquels transite tout ou partie des eaux de chauffage, permet de retenir les particules en suspension. L’aimant attire par ailleurs les matières à base de ferrite, ce qui règle le problème des boues issues de la corrosion des réseaux.
«Aujourd’hui, les exploitants d’appareils en fonte d’aluminium expriment leurs craintes à propos du pH de l’eau», indique MarieHélène Huzé. Un pH de 8 à 8,5 est en effet préconisé pour la chaudière en fonte d’aluminium, tandis que le réseau préfère un pH de 9 à 9,5. Le traitement de l’eau influe sur le rendement et la pérennité de toute l'installation. D’ailleurs, certains constructeurs proposent le traitement d’eau adapté à leur chaudière en alu. L’inox, lui, admet tout pH supérieur à 3.
Question complémentaire à 20 cts...
Qu'est-ce que tu as fait / vas faire de ton ancienne cuve à mazout (si elle n'est pas enterrée, le problème ne se pose évidemment pas => déchetterie pour recyclage).
J'ai entendu dire qu'on pouvait la transformer en citerne pour récupérer l'eau de pluie, mais je ne sais pas comment (probablement installation d'une peau à l'intérieur) ni le coût.
Question complémentaire à 20 cts...
Qu'est-ce que tu as fait / vas faire de ton ancienne cuve à mazout (si elle n'est pas enterrée, le problème ne se pose évidemment pas => déchetterie pour recyclage).
J'ai entendu dire qu'on pouvait la transformer en citerne pour récupérer l'eau de pluie, mais je ne sais pas comment (probablement installation d'une peau à l'intérieur) ni le coût.
Hum, il n'y a pas une histoire où il faut 60° mini, à cause de la legionellose ?PS : Pour ECS, j'ai mis 60°C de 18h à 23h30, le reste du temps, il est à 50°C.
J'ai suivi un peu la recommandation sur le blog de Viessman :Hum, il n'y a pas une histoire où il faut 60° mini, à cause de la legionellose ?
Développement des légionelles en fonction de la température | |
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< 20°C | état léthargique |
20-46°C | croissance |
50°C | 90% des bactéries meurent dans un délai de 2 heures |
60°C | 90% des bactéries meurent dans les 2 minutes |
80°C | 90% des bactéries meurent en moins d’1 minute |
En évolution peu coûteuse, je pensais :
1- Mettre un cumulus pour couper la chaudière complètement 6 mois dans l'année mais pas certain que ce soit plus rentable car l'avantage de la chaudière, c'est de juste chauffer ce que l'on consomme en eau chaude.
2- Mettre une climatisation réversible dans la pièce de vie pour stopper l'utilisation de la chaudière durant les mois tempérés.
Si la chaudière lâche ou tombe en panne, avoir un cumulus et une climatisation est un réelle avantage...
Voilà, qu'en pensez-vous ?