[Consommation] Corolla TS 1.8 en 17 pouces, objectif 4,6 L / 100 km

  • Auteur de la discussion H2O
  • Date de début
De toutes les façons, on consomme toujours plus en hiver (un bon 1/2l/100).
Il faudra revoir les consommation aux jours un peu plus tempérés.
 
Je lis ici les réflexions sur le SOC de H H2O qui serait par moment trop bas.
Mais j'ai l'impression que beaucoup oublie qu'il roule en Corolla 1800, et donc qu'il a une batterie HT Li-Ion, dont la gestion est très différente des NiMH.

Ainsi, au lieu d'osciller entre 40 et 80 % (NiMH), son SOC peut varier entre 25 et 85 %...
 
La météo annonce des conditions identiques à cette semaine pour la semaine prochaine. Je vais faire des essais avec un SOC plus élevé (mais toujours pas de chauffage) et publierai les rapports sur ce sujet.
Dans un deuxième temps j'ajouterais le chauffage.
Une variable à la fois !
 
Juste une précision : il est vrai que les batteries au lithium ont une plus grande amplitude que les batteries NiMH, mais il faudrait comprendre les limites de " rendement " de ces batteries.
L'important, à mon avis, est de savoir jusqu'à quel SOC et quelle puissance on peut atteindre sans compromettre la consommation de carburant pour la recharge.
En ce qui concerne l'utilisation de la batterie, c'est une chose d'utiliser 30% de SOC pour faire 500m, et c'en est une autre d'utiliser la même quantité pour faire 2km (un exemple grossier).
Avec ma voiture j'ai calculé, après de nombreux tests, qu'il n'est pas commode de descendre en dessous de 50% SOC et de demander plus de 5KW en électrique, pour la Yaris (mêmes tests effectués par un de mes amis) les valeurs changent 2.5KW en traction électrique et, il me semble, 55% SOC.
Avec mes NiMH la recharge forcée commence à 40% mais déjà en dessous de 50% la contribution du thermique est considérable, un lithium peut atteindre 32-33% (je pense que c'est le bon chiffre pour la Corolla/Yaris) avant la recharge forcée mais jusqu'où pouvez-vous pousser le SOC sans mettre trop de pression sur le thermique ?
Il faudrait une personne armée de bonne volonté et de patience pour faire plus de tests afin de comprendre ces valeurs.

H H2O la balle est dans ton camp...;)
 
Dernière édition:
Bon, nous avons déjà des données avec un départ et une arrivée avec un faible SOC.
Lundi et mardi soir je ferais exactement le même trajet en m'interdisant de passer sous les 50% de SOC.
À partir de ces rapports, nous pourrons affiner notre enquête.
 
Suite au rapport de ce matin (que je ne fournis pas : il me semble non représentatif, car j'en ai profité pour recharger le SOC au-dessus de 50%, je fournirais celui de ce soir), il semblerait que je ne maîtrise pas le freinage régénératif.
Je m'explique : jusque-là je regardais l'économètre et appuyais sur la pédale de frein de façon à ce que la barre bleue n'atteigne pas le maximum. D'après HA, cette méthode utilise les plaquettes. Il semble que le vrai freinage régénératif implique de ne pas toucher la pédale de frein, simplement de la relâcher. Est-ce le cas ?
J'ai lu que beaucoup "sentaient" la bascule régénératif/plaquette au pied. Ce n'est pas mon cas, clairement.
 
Dernière édition:
Si, tu peux toucher le frein, et cela te permet plus de freinage régénératif, comme tu le faisais à priori.
Simplement il ne faut pas appuyer trop rapidement sur la pédale frein, l'enfoncement doit être progressif et en dessous de 15km/h, c'est forcement plaquettes.
 
C'est très fin au début cela peut paraître compliqué mais on y arrive rapidement.
En fait il faut être très doux avec la pédale de freinage au début et anticiper son freinage au maximum pour bien doser.
Grosso modo, freine normalement relâche un peu ton pied ou décolle le légèrement pour réappuyer mais moins fort comme si tu marcherais sur des œufs.
Tu sentiras le dosage que tu doit mettre de cette manière.
Sur hybrid assistant utilise l'indicateur (disque de frein qui change de couleur) si il est vert c'est bon.
 
Je suis donc sans doute trop brusque sur les freins. Ce n'était pas ma première idée, car sur le thermique j'étais vraiment léger (mes premières plaquettes ont fait 90 000 km).
J'ai bien vu sur HA que l'icône frein passait au rouge et c'est pour ça que je me suis penché sur ce chapitre du rapport.
Merci de vos réponses, voilà un point à améliorer !
 
Pour t'aider peut être lance toi à faible vitesse 30 km/h et appuie plus ou moins fort sur la pédale de frein.
Au ressenti personnellement mon pied s'incline d'une dizaine de degré supplémentaire je pense pas plus peut être 20.
Après forcement ça dépend de la position de conduite et du modèle de véhicule aussi mais c'est léger.
Tu peux essayer aussi en sortie de voie rapide si elle se termine en ligne droite et personne loin derrière ou devant toi pour t’entraîner et trouver le bon point de freinage. Ensuite ça deviendra presque un automatisme.
Tu comprendra aussi au bout d'un moment dans quel situation il est utile de freiner ou non (en ville surtout).
Attention toujours faire attention à la route et à l'environnement proche, anticiper.
 
Avec le HSD 4ème génération, on peut même freiner en régénératif jusqu'à moins de 10km/h, et pour peu que l'on évite de le faire trop brutalement, jusqu'à des puissances de ralentissement assez élevées. Mais le plus efficace, qui remet le plus de Wh dans la batterie, et en met le moins à côté, c'est d'y aller doucement, tant que le trafic le permet. En levant seulement le pied, on a environ 3 à 4 Kw de puissance de ralentissement aux vitesses urbaines, en appuyant un peu, on a 5 à 10, et on peut aller jusqu'à une trentaine sans encore actionner les freins hydrauliques. On peut enfin ajouter qu'en début de parcours, en hiver surtout, il peut être intéressant de freiner en régénératif assez "appuyé", car ça permet de monter la T° de la batterie, et donc d'améliorer son rendement pour la suite. Mais là aussi, sans brutalité, et progressivement.
 
Je suis donc sans doute trop brusque sur les freins. Ce n'était pas ma première idée, car sur le thermique j'étais vraiment léger (mes premières plaquettes ont fait 90 000 km).
J'ai bien vu sur HA que l'icône frein passait au rouge et c'est pour ça que je me suis penché sur ce chapitre du rapport.
Merci de vos réponses, voilà un point à améliorer !
Je reviens avec la température de la batterie qui limite fortement le freinage régénératif, ce qui donne les pics de la CCL . Avec les batterie NI-MH la gestion est beaucoup moins dynamique on visualise beaucoup mieux la limite .

écran temperatures.png
écran ccl-dcl.png
 
Voilà mon rapport HA pour ce trajet du soir : lien dropbox . Il n'est pas tout-à-fait identique, un tout petit peu plus long et plus favorable. J'ai essayé de maintenir le SOC au dessus de 50%, et j'ai presque réussi.
Au final le score est très similaire. J'ai un peu raté mes glides (que je n'ai pas terminé en électrique -> relance plus longue au moteur) : 47% de distance en élec vs 52% la veille, mais coup la conso est la même.
Donc il semblerait que la charge supérieur du SOC ait bien un petit effet. À confirmer demain. Ensuite je mettrais le chauffage.
[Je reviens avec la température de la batterie qui limite fortement le freinage régénératif, ce qui donne les pics de la CCL]
Il y a effectivement toujours ces pics aujourd'hui. Donc à vérifier lorsque je ferais mes essais avec chauffage.
 
Bonjour H20
pour les tests avec chauffage, il est peut-être pertinent d'attendre d'être en S2 avant de prélever de la chaleur sur le moteur.
Je suis aussi très intéressée de connaître l'impact du chauffage sur les performances d'une batterie Lithium en période hivernale.
L'idéal serait peut-être une chaufferette soufflante devant l'entrée d'air pour préchauffer la batterie avant le démarrage ...
 
L'idéal serait peut-être une chaufferette soufflante devant l'entrée d'air pour préchauffer la batterie avant le démarrage ...
Cela aurait certainement un impact favorable sur la batterie mais, à mon avis, il faut voir si le jeu en vaut la chandelle, pour chauffer la batterie il faut de l'énergie.
J'ai un ami en Finlande qui utilise à la fois un "réchauffeur" interne et un réchauffeur de moteur (Auris hybride), mais chez lui la température descend en dessous de 20°.
A nos latitudes, je ne sais pas si c'est pratique, il faudrait faire des tests.
 
H H2O je constate entre le rapport précédent et le rapport actuel que la consommation dans les deux premiers kilomètres est inférieure de 1 l/%km par rapport au dernier rapport, et ce avec 10% de SOC en plus.
Il peut y avoir de nombreuses raisons pour une consommation différente sur 23 km, la seule chose à faire est de continuer à essayer.
 
Je suis aussi très intéressée de connaître l'impact du chauffage sur les performances d'une batterie Lithium en période hivernale.
L'idéal serait peut-être une chaufferette soufflante devant l'entrée d'air pour préchauffer la batterie avant le démarrage ...
Alors je ne suis pas équipé pour faire ça. En revanche le test avec chauffage arrivera dans la semaine et il y aura un rapport HA, c'est sûr. Je pense que chauffer la batterie avant le départ donnerait sans doute le même résultat que de mettre le véhicule dans un garage : un résultat très positif donc. Mais ce n'est pas une option pour moi. Il s'agit donc de déterminer quelle est la seconde meilleure option : chauffage ou pas de chauffage ?

Pourquoi faudrait-il attendre le S2 selon toi ?

je constate entre le rapport précédent et le rapport actuel que la consommation dans les deux premiers kilomètres est inférieure de 1 l/%km par rapport au dernier rapport, et ce avec 10% de SOC en plus.
J'ai également découvert que dans les premiers tours de roue, la bille indiquait l'optimum à demander au moteur. Il est bien difficile d'isoler les variables.
 
Pourquoi faudrait-il attendre le S2 selon toi ?
Parce que en S1 (a puis b) le thermique a (à mon avis) besoin des calories pour se réchauffer lui pour sa montée en température et que ce n'est pas sympa (et sans doute très couteux en essence) de l'obliger à partager !
Mais puisque l'on est en pleine expérimentation, rien ne t'empêche de faire les deux essais "chauffage dès le début (S1a)" et "chauffage dès S2"