Une pandémie???:mrgreen-48:Certes mais à bientôt 9 milliards sur terre de consommateurs avides de tout je me pose des questions.... Dictature,stérilisations forcées, guerres ....comment faire vite pour "refroidir" la planète ?
Un peu léger . Quid du rendement de ces technologie de piégeage du CO2 , car il faut fatalement de l’énergie et si cette énergie est fortement carbonée ?
Oui, totalement d'accord, capter le CO2 en sortie de cheminée pourrait être une solution dans des cas où on ne saura pas faire autrement (certaines industries).Pour qui n'a pas le temps de lire l'article ci-dessus, une synthèse :
Piéger le CO2 coûte très cher (bien plus qu'en émettre !), le stocker un peu moins cher, et il n'est pas envisageable de vouloir traiter l'ensemble de nos émissions avec de tels coûts, même s'ils diminuent. Nous en sommes à 40 millions de tonnes par an, ce qui est anecdotique par rapport aux 40 milliards émis, donc cette solution n'affranchit pas l'humanité de continuer à faire d'énormes efforts sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre (moins de viande/méthane, plus d'usage de l'électricité pour les transports, et moins d'électricité produisant du C02).
Au mieux, la capture aidera à compenser en partie les émissions "incontournables" (encore que ...) comme celles liées à la fabrication du ciment.
Un peu léger . Quid du rendement de ces technologie de piégeage du CO2 , car il faut fatalement de l’énergie et si cette énergie est fortement carbonée ?
L’ami Janco a toujours eu un peu de mal avec les prévisions. Il croyait, dur comme fer, au "peak oil" pour.... 2008 :
Voir la pièce jointe 23166
Il s’est gourré :
Voir la pièce jointe 23165
Aucune baisse significative, aprés 2008, au contraire.
L’AIE, et d’autres, envisagent maintenant le pic de la demande vers.... 2030 - 2035.
Accessoirement, personne n’envisage sérieusement que l’offre* puisse faire défaut.
Voir la pièce jointe 23167
Laissons du temps au temps, Janco admet lui même que les technologies déjà connues permettraient de capturer/sequestrer ~ 5 % des émissions mondiales annuelles de CO2.
C’est énorme, ne demande qu’à être mis en oeuvre et amélioré/industrialisé.
Pour le DAC, il faudra bien finir par s’y résoudre.
En admettant que l’on arrive au zéro émission en 2050, il restera dans l’atmosphère des monceaux de CO2, très stable comme l’indique Janco, qui continueront, pendant des siècles, à produire de l’effet de serre.
Le tout étant d’utiliser une énergie aussi peu carbonée que possible pour que ces opérations soient "rentables", en terme de CO2.
* un peu normal, dans un contexte où le pays (Vénézuela) disposant des premières réserves mondiales ne produit que ~ 3% de la consommation.
L’argument est tout simple : Janco n’est pas infaillibleJe ne vois pas quel contre-argument apporte la première partie de ton post
Je vois le problème un peu différemment : il ne s’agit pas de faire partir le TGV de 6h45 à 6h45, mais de faire tourner des pompes et du chauffage..... concernant la quantité d'énergie à fournir pour utiliser la technologie DAC ?
De différentes lectures, je comprends que la quantité d’énergie requise par cette techno semble due à la physique, on y arrivera donc quand on aura des tombereaux d'énergie électrique produite non consommée à disposition....
On se contre-fiche de l’origine du pétrole.P.S : Janco distingue le conventionnel du shale oil, pas toi semble-t-il.
Perdu le lien (et flemme de le rechercher), mais une personne de son équipe a publié une sorte de mea-culpa de la forme : "OK, on s’est gourré sur le peak oil en 2008 (pour telle et telle raison) mais, promis-juré-croix-de-bois-croix-de-fer, la prochaine c’est la bonne".Mais oui, pour répondre au fond de ton intervention, il n'a pas forcément raison dans le détail des projections.
Il le dit lui même, il n'est pas peer-reviewed pour employer un terme à la mode, cependant je lui accorde confiance sur l’approche physique du problème, et le discours qui en découle me semble cohérent.
Je vois le problème un peu différemment : il ne s’agit pas de faire partir le TGV de 6h45 à 6h45, mais de faire tourner des pompes et du chauffage.
Des moyens EnR dediés et locaux permettraient de faire fonctionner le système, en conditions favorable.
Peu importe que le système soit à l’arrêt, par une nuit sans vent.
Même raisonnement pour les usines de dessalement de l’eau de mer : l’eau douce se stocke trés bien, l’intermittence des EnR n’est pas un handicap pour ce style d’application.