Le mythe : on déborde de déchets nucléaires, il y en a des montagnes ! On n'a aucune idée de quoi en faire ! Nos descendants vont devoir gérer ça pendant des millénaires ! Tout est secret, on nous cache tout onoudirien !
Là encore, on exagère beaucoup un problème qui est mieux géré que la plupart de ses équivalents, et ce en toute transparence.
Les marchands de peur chez Greenpeace avaient fait une carte bidon des endroits où sont déposés les déchets radioactifs. La presse s'est dépêchée de reprendre leur communication :
Greenpeace a choisi d'exclure de leur carte bidon les déchets médicaux ou industriels (cf. plus bas), soit 30% des déchets. Sans doute parce que ce sont des déchets sympathiques et inoffensifs, alors que ce qui vient de l'électricité, c'est mal. Ils ont aussi choisi de compter comme déchets l'uranium de retraitement et l'uranium appauvri que je mentionnais plus haut, même si ce ne sont pas des déchets, parce qu'il faut bien charger la mule. Ensuite, ils ont littéralement ajouté des puces au petit bonheur pour remplir la carte dans les endroits qui leur semblaient vides - ce sont les routes où des camions peuvent passer.
Bref, une communication aussi honnête que leur allégation que le nucléaire est mauvais pour le climat.
L'agence d'état qui gère les déchets s'appelle ANDRA, et pour les gens intéressé (les journalistes par exemple, mais apparemment ils n'ont pas le temps) toutes les infos y sont publiées ; à la fois accessibles et détaillées. Par exemple, on y trouve depuis des lustres... une carte et l'inventaire exhaustif et détaillé des déchets.
Bon, après cette introduction, rentrons dans le vif du sujet. Comme toujours, il faut déjà savoir de quoi on parle - c'est quoi les fameux déchets ? Ça ressemble à quoi ? Il y en a combien, on en fait quoi ?
Alors déjà ça ressemble à ça :
(oh mais c'est frg62 )
Le seul truc que vous pouvez déjà exclure, c'est que ça ressemble à ça... Les associations anti-nucléaires ont réussi leur communication de façon magistrale - tout le monde a en tête la caricature, mais personne ne sait de quoi on parle...
Alors c'est quoi ? Ça vient d'où ? Et ça va où ?
Les déchets radioactifs ont plusieurs sources : centrales nucléaires, recherche, médecine, armée et industrie principalement. Pour simple rappel, il y a des chances qu'on consomme tous régulièrement de la nourriture qui a été irradiée. L'industrie utilise aussi beaucoup la radioactivité : si jamais vous vous demandiez comment Bic vérifie le remplissage des briquets opaques, maintenant vous le savez Moins rigolo, la médecine utilise aussi des sources radioactives, pour regarder à l'intérieur des gens ou les traiter.
Du coup ça nous donne ça en termes de "générateurs de déchets" en France :
Même sans centrales, c'est un problème qui doit être géré correctement. Et ça tombe bien
Les déchets sont classifiés sur deux axes : celui de leur niveau de radioactivité (est-ce que ça émet beaucoup de rayonnement ou pas) et celui de leur durée de vie (la radioactivité disparaît naturellement après un certain temps plus ou moins long).
(Pour ceux qui ont séché la physique en lycée, tous les produits radioactifs ont une "période" ou "demi-vie" au bout de laquelle la moitié de la radioactivité disparaît. On considère qu'après 10 demi-vies, il n'y a plus de radioactivité suffisante pour nous emmerder)
En résumé ça donne ça - plus on est en bas et à droite, plus c'est méchant :
Bon, tout ceci étant dit, à quoi ressemblent ces MONTAAAAAGNES de déchets ?
Un certain @laydgeur sur twitter a fait une représentation des volumes dont on parle pour nous donner une idée de la taille de la montagne :
Ça, c'est TOUS les déchets radioactifs (toutes sources confondues) produits en France et qui s'y trouvent aujourd'hui. Oui, les 5 cubes en bas de l'image. Tout est là.
Si on s'approche un peu (sur la carte on ne risque rien )
Alors déjà, le gros cube vert : les Très Faible Activité. On s'en fout royalement. Mais alors, rien à cirer. Pourquoi ? Parce que le même volume de granit, genre une petite colline en Bretagne, est plus radioactif ! Mais comment se peut-ce ? On s'amuse à traiter des machins innofensifs de déchets radioactifs ?!
Tout à fait. La France est le seul pays au monde qui n'a pas de "seuil de libération". Dans tous les autres pays, les déchets sont traités en fonction de leur radioactivité réelle. En France, ce n'est pas le cas : c'est un déchet radioactif si ça sort d'une zone nucléaire. Si on rentre avec un bloc-notes dans la zone nucléaire d'une installation, en sortant, le bloc-notes est devenu un déchet radioactif. Et le stylo. Et les gants. Et les sur-chaussures, la blouse, et tout ce qu'on a trimballé en entrant. Peu importe si ça a été contaminé ou pas. Et surtout, les gravats des bâtiments, les structures métalliques : même tarif, pour des volumes énormes. Dans les autres pays, on recycle via les filières classiques de tas de choses comme les gravats et la ferraille (c'est strictement défini et encadré, hein, on n'est pas dans les Simpson). En France, on les appelle les déchets "Très Faible Activité" ; il est interdit de recycler. Encore un coup du lobby nucléaire qui voulait faire son intéressant sans doute. Evidemment, EDF demande l'introduction de seuils de libération en France, mais l'état est réticent : que dira Greenpeace ? Et on les comprend, il ne faudrait pas fâcher le Camp du Bien Autoproclamé.
Alors ils finissent où ces déchets radioactifs qui ne sont pas radioactifs ?
Le tout se trouve sur un seul site, dans l'Aube : c'est le CIRES, géré par l'ANDRA.
C'est une suite de tranchées parallèles, avec un toit mobile en forme de serre au-dessus de la tranchée actuellement utilisée. Une fois une tranchée pleine (on y enterre au fur et à mesure les déchets compactés dans des fûts), on recouvre de sable, d'une membrane étanche et d'une couche d'argile et on déplace le toit vers une nouvelle tranchée.
Il y a plus d'images ici et une page qui explique ça en détails ici.
Bref, c'est une sorte de décharge classique, mais gérée proprement
Ça, c'était le cube vert, les Très Faible Activité.
On passe au cube mauve : les Faibles et Moyenne Activité à Vie Courte. C'est le plus gros morceau en volume. Vie courte, ça veut dire <31 ans de demi-vie ; autrement dit, des déchets potentiellement dangereux pendant 300 ans (10 demi-vies). Ce sont surtout les équipements (gants, outils) dont on est sur qu'ils ont été contaminés.
Pour ceux-là, c'est un peu le même principe, avec la différence qu'il faut garantir pendant 300 ans que le stockage sera géré proprement. Il n'y a que très peu de radioactivité, mais on ne prend pas de risque.
Entre 1969 et 1994, on a stock les FMA-VC (et aussi des TFA) au Centre de Stockage de la Manche, à La Hague. En 1994, le centre étant arrivé à la capacité maximale, on a commencé à utiliser le Centre de Stockage de l'Aube. La présentation officielle est bien faite.
En gros, ce sont des grands hangars où on on dépose des fûts ou des colis en béton qui contiennent les matières compressées. Une fois qu'un "logement" est plein de fûts ou de colis, on remplit de béton.
Si 300 ans semblent beaucoup, il faut se dire que le métro de Paris a 120 ans et il est aujourd'hui en meilleur état qu'au démarrage : on entretien et on modernise.
Donc sur la fameuse montage de déchets, avec ces trois sites en France, on gère déjà 90% du volume de déchets depuis 60 ans. Et il se trouve que ces 90% ne sont quasiment pas radioactifs au final : les deux sites ensemble, c'est 90% des volumes, mais environ 0,01% (!) de la radioactivité des déchets, qui disparaît après moins de 300 ans. Autant dire rien.
On le comprend mieux en regardant le tableau suivant : le gros cube vert c'est tout en bas (TFA), et le cube mauve c'est juste au-dessus (FMA-VC)
On finit ce post sur le troisième cube, l'espèce de brun orange : les Faible Activité à Vie Longue.
C'est plus ou moins un détail, dans le sens où là aussi c'est 0,01% de la radioactivité des déchets, pour un volume faible - environ 7% du total. Il s'agit surtout du graphite sorti des anciens réacteurs UNGG que j'évoquais plus haut, en cours de démantèlement, ainsi que des déchets très spécifiques (radifères) dont le volume n'augmente plus. Le volume des FAVL va augmenter lorsque EDF va démanteler l'ensemble des UNGG, mais pour l'instant ils sont en discussions avec l'autorité de contrôle, pour décider comment s'y prendre. L'ennui n'est pas la radioactivité, très faible, mais la durée de vie : le radon a une période de 1600 ans, donc il faut attendre 16.000 pour retrouver un niveau "acceptable".
Il n'y a pas de décision encore sur comment ces déchets seront traités, mais il est probable qu'ils finiront dans un enfouissement en sub-surface, par exemple à 150m sous terre. Ca reste à déterminer, y compris l'endroit pour ça. Mais au vu des niveaux de radioactivité, ça ne m'empêche pas vraiment de dormir.
Il reste donc deux cubes à détailler, et là on arrive enfin à la partie vraiment radioactive et pénible.
Ça mérite un post séparé
Là encore, on exagère beaucoup un problème qui est mieux géré que la plupart de ses équivalents, et ce en toute transparence.
Les marchands de peur chez Greenpeace avaient fait une carte bidon des endroits où sont déposés les déchets radioactifs. La presse s'est dépêchée de reprendre leur communication :
- BFM à "dévoilé" la carte (parce que le nucléaire c'est secret)
- France Inter l'a publiée avec une interview de Greenpeace à charge et sans une opinion contradictoire
- Capital a ajouté une imbécilité à pleurer ("les déchets nucléaires sont le fléau des autorités françaises. La plupart du temps, elles ne savent pas quoi en faire et les stockent dans différents points de stockage")
- Le Parisien en a ajouté une couche dans l'opinion ridicule ("Qui n'a pas un jour glissé un peu de poussière sous le tapis ? C'est exactement ce que fait la France depuis soixante ans avec ses déchets nucléaires. À défaut de tapis, le pays les entrepose à droite à gauche. Sans toujours trop savoir quoi en faire.")
Greenpeace a choisi d'exclure de leur carte bidon les déchets médicaux ou industriels (cf. plus bas), soit 30% des déchets. Sans doute parce que ce sont des déchets sympathiques et inoffensifs, alors que ce qui vient de l'électricité, c'est mal. Ils ont aussi choisi de compter comme déchets l'uranium de retraitement et l'uranium appauvri que je mentionnais plus haut, même si ce ne sont pas des déchets, parce qu'il faut bien charger la mule. Ensuite, ils ont littéralement ajouté des puces au petit bonheur pour remplir la carte dans les endroits qui leur semblaient vides - ce sont les routes où des camions peuvent passer.
Bref, une communication aussi honnête que leur allégation que le nucléaire est mauvais pour le climat.
L'agence d'état qui gère les déchets s'appelle ANDRA, et pour les gens intéressé (les journalistes par exemple, mais apparemment ils n'ont pas le temps) toutes les infos y sont publiées ; à la fois accessibles et détaillées. Par exemple, on y trouve depuis des lustres... une carte et l'inventaire exhaustif et détaillé des déchets.
Bon, après cette introduction, rentrons dans le vif du sujet. Comme toujours, il faut déjà savoir de quoi on parle - c'est quoi les fameux déchets ? Ça ressemble à quoi ? Il y en a combien, on en fait quoi ?
Alors déjà ça ressemble à ça :
(oh mais c'est frg62 )
Le seul truc que vous pouvez déjà exclure, c'est que ça ressemble à ça... Les associations anti-nucléaires ont réussi leur communication de façon magistrale - tout le monde a en tête la caricature, mais personne ne sait de quoi on parle...
Alors c'est quoi ? Ça vient d'où ? Et ça va où ?
Les déchets radioactifs ont plusieurs sources : centrales nucléaires, recherche, médecine, armée et industrie principalement. Pour simple rappel, il y a des chances qu'on consomme tous régulièrement de la nourriture qui a été irradiée. L'industrie utilise aussi beaucoup la radioactivité : si jamais vous vous demandiez comment Bic vérifie le remplissage des briquets opaques, maintenant vous le savez Moins rigolo, la médecine utilise aussi des sources radioactives, pour regarder à l'intérieur des gens ou les traiter.
Du coup ça nous donne ça en termes de "générateurs de déchets" en France :
Même sans centrales, c'est un problème qui doit être géré correctement. Et ça tombe bien
Les déchets sont classifiés sur deux axes : celui de leur niveau de radioactivité (est-ce que ça émet beaucoup de rayonnement ou pas) et celui de leur durée de vie (la radioactivité disparaît naturellement après un certain temps plus ou moins long).
(Pour ceux qui ont séché la physique en lycée, tous les produits radioactifs ont une "période" ou "demi-vie" au bout de laquelle la moitié de la radioactivité disparaît. On considère qu'après 10 demi-vies, il n'y a plus de radioactivité suffisante pour nous emmerder)
En résumé ça donne ça - plus on est en bas et à droite, plus c'est méchant :
Bon, tout ceci étant dit, à quoi ressemblent ces MONTAAAAAGNES de déchets ?
Un certain @laydgeur sur twitter a fait une représentation des volumes dont on parle pour nous donner une idée de la taille de la montagne :
Ça, c'est TOUS les déchets radioactifs (toutes sources confondues) produits en France et qui s'y trouvent aujourd'hui. Oui, les 5 cubes en bas de l'image. Tout est là.
Si on s'approche un peu (sur la carte on ne risque rien )
Alors déjà, le gros cube vert : les Très Faible Activité. On s'en fout royalement. Mais alors, rien à cirer. Pourquoi ? Parce que le même volume de granit, genre une petite colline en Bretagne, est plus radioactif ! Mais comment se peut-ce ? On s'amuse à traiter des machins innofensifs de déchets radioactifs ?!
Tout à fait. La France est le seul pays au monde qui n'a pas de "seuil de libération". Dans tous les autres pays, les déchets sont traités en fonction de leur radioactivité réelle. En France, ce n'est pas le cas : c'est un déchet radioactif si ça sort d'une zone nucléaire. Si on rentre avec un bloc-notes dans la zone nucléaire d'une installation, en sortant, le bloc-notes est devenu un déchet radioactif. Et le stylo. Et les gants. Et les sur-chaussures, la blouse, et tout ce qu'on a trimballé en entrant. Peu importe si ça a été contaminé ou pas. Et surtout, les gravats des bâtiments, les structures métalliques : même tarif, pour des volumes énormes. Dans les autres pays, on recycle via les filières classiques de tas de choses comme les gravats et la ferraille (c'est strictement défini et encadré, hein, on n'est pas dans les Simpson). En France, on les appelle les déchets "Très Faible Activité" ; il est interdit de recycler. Encore un coup du lobby nucléaire qui voulait faire son intéressant sans doute. Evidemment, EDF demande l'introduction de seuils de libération en France, mais l'état est réticent : que dira Greenpeace ? Et on les comprend, il ne faudrait pas fâcher le Camp du Bien Autoproclamé.
Alors ils finissent où ces déchets radioactifs qui ne sont pas radioactifs ?
Le tout se trouve sur un seul site, dans l'Aube : c'est le CIRES, géré par l'ANDRA.
C'est une suite de tranchées parallèles, avec un toit mobile en forme de serre au-dessus de la tranchée actuellement utilisée. Une fois une tranchée pleine (on y enterre au fur et à mesure les déchets compactés dans des fûts), on recouvre de sable, d'une membrane étanche et d'une couche d'argile et on déplace le toit vers une nouvelle tranchée.
Il y a plus d'images ici et une page qui explique ça en détails ici.
Bref, c'est une sorte de décharge classique, mais gérée proprement
Ça, c'était le cube vert, les Très Faible Activité.
On passe au cube mauve : les Faibles et Moyenne Activité à Vie Courte. C'est le plus gros morceau en volume. Vie courte, ça veut dire <31 ans de demi-vie ; autrement dit, des déchets potentiellement dangereux pendant 300 ans (10 demi-vies). Ce sont surtout les équipements (gants, outils) dont on est sur qu'ils ont été contaminés.
Pour ceux-là, c'est un peu le même principe, avec la différence qu'il faut garantir pendant 300 ans que le stockage sera géré proprement. Il n'y a que très peu de radioactivité, mais on ne prend pas de risque.
Entre 1969 et 1994, on a stock les FMA-VC (et aussi des TFA) au Centre de Stockage de la Manche, à La Hague. En 1994, le centre étant arrivé à la capacité maximale, on a commencé à utiliser le Centre de Stockage de l'Aube. La présentation officielle est bien faite.
En gros, ce sont des grands hangars où on on dépose des fûts ou des colis en béton qui contiennent les matières compressées. Une fois qu'un "logement" est plein de fûts ou de colis, on remplit de béton.
Si 300 ans semblent beaucoup, il faut se dire que le métro de Paris a 120 ans et il est aujourd'hui en meilleur état qu'au démarrage : on entretien et on modernise.
Donc sur la fameuse montage de déchets, avec ces trois sites en France, on gère déjà 90% du volume de déchets depuis 60 ans. Et il se trouve que ces 90% ne sont quasiment pas radioactifs au final : les deux sites ensemble, c'est 90% des volumes, mais environ 0,01% (!) de la radioactivité des déchets, qui disparaît après moins de 300 ans. Autant dire rien.
On le comprend mieux en regardant le tableau suivant : le gros cube vert c'est tout en bas (TFA), et le cube mauve c'est juste au-dessus (FMA-VC)
On finit ce post sur le troisième cube, l'espèce de brun orange : les Faible Activité à Vie Longue.
C'est plus ou moins un détail, dans le sens où là aussi c'est 0,01% de la radioactivité des déchets, pour un volume faible - environ 7% du total. Il s'agit surtout du graphite sorti des anciens réacteurs UNGG que j'évoquais plus haut, en cours de démantèlement, ainsi que des déchets très spécifiques (radifères) dont le volume n'augmente plus. Le volume des FAVL va augmenter lorsque EDF va démanteler l'ensemble des UNGG, mais pour l'instant ils sont en discussions avec l'autorité de contrôle, pour décider comment s'y prendre. L'ennui n'est pas la radioactivité, très faible, mais la durée de vie : le radon a une période de 1600 ans, donc il faut attendre 16.000 pour retrouver un niveau "acceptable".
Il n'y a pas de décision encore sur comment ces déchets seront traités, mais il est probable qu'ils finiront dans un enfouissement en sub-surface, par exemple à 150m sous terre. Ca reste à déterminer, y compris l'endroit pour ça. Mais au vu des niveaux de radioactivité, ça ne m'empêche pas vraiment de dormir.
Il reste donc deux cubes à détailler, et là on arrive enfin à la partie vraiment radioactive et pénible.
Ça mérite un post séparé
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