Intéressant ta réflexion.Réflexions à 2 balles :
1) personne (ou j’ai mal lu ??) ne cite l’intérêt du boulot exercé : croyez-vous que Pesquet rêve de quitter l’ESA pour aller mener une vie de rentier ?
2) je veux bien comprendre que certains se verraient bien cesser leur activité actuelle, quitte à faire quelques sacrifices (mobil-home en Lozère).
L’ennui, c’est que ce sont ces boulots inintéressants qui paient le moins et rendent donc impossible la constitution du capital nécessaire pour quitter le salariat.
Je pense qu'il faut vraiment distinguer DEUX mondes de travail : l'industrie, et le digital-services.
J'étais dans l'industrie, maintenant je côtoie le digital, c'est deux mondes différents, des philosophies différentes...etc etc.
Même en terme de management, c'est deux opposés, qui ont raison, en vue de leur contrainte.
(Industrie = obligatoire du Top-Down, alors qu'en digital, la culture managériale c'est A/B Testing A/B Testing A/B Testing...)
Dans l'industrie : je rêve de dessiner ou construire un sous marin, une fusée, ou un avion.
NON, désolé, l'entrepreneuriat est inaccessible. Rare sont ceux qui peuvent concevoir / fabriquer ça dans leur garage...
Donc forcément tu es salarié d'une grosse industrie existante.
La freelance est aussi très difficile : sur le "core business", c'est uniquement du secret industriel.
Je pense que même les règles de calcul pour concevoir la suspension chez PSA, c'est un secret bien gardé.
Dans ces boîtes, tu as une bonne CE (j'ai vu un "kiloutou" interne), tu es payé 17 mois (oui oui chez Dassault Aviation)... Bref c'est la belle vie, et oui tu as tout intérêt à rester dans le circuit toute ta vie.
Dans le digital, si tu as envie de faire un logiciel, bingo dans ton garage c'est parti.
Google c'était comme ça. Microsoft aussi.
Aujourd'hui, avec le SaaS (Software as a Service), où l'application est sur Cloud, la partie vente/déploiement, c'est encore plus facile.
Du moment que tu as identifié un problème auquel personne n'avait résolu précédemment, bah, c'est parti tu lances ta boîte, et ça te coûte rien.
Pas d'usine, pas de "bureau"...
Puis tu as lancé ton business, parfois il roule tout seul sans intervention (peut être qq Mise à jour de temps en temps).
(d'où la possibilité de peu travailler)
Je crois que c'est Engels qui a dit : "la technologie de production détermine notre organisation de société."