[Economie] Mouvement FIRE : comment acquérir la liberté financière et devenir frugaliste

. . Que fait on d'un madelin ouvert il ya 15 ans ?

On le ferme,
On le laisse,
On le convertit ?

Ma femme est infirmière. Et moi désabusé par la finance :)

Et comme aurait dit mes parents (comme bien d'autres) on ne joue pas avec l'argent, ce n'est pas un jeu. Le monopoli étant la tête de pont de ce qui va achever notre société moderne !
Exact, pour gagner, il faut savoir jouer.

Donc il faut savoir perdre aussi.

Tout dépend de l'effort fourni pour épargner, s'il a été facile ou... Un vrai labeur.

Conclusion : à mon niveau, je ne sais pas jouer.
 
Merci de penser à moi.
Un des points soulevés dans l’article est le danger, si les investiseeurs ne prenaient plus que des fonds ETF, d’un assèchement du financement des petites et moyennes boîtes, sans parler des start-up.
Un de mes meilleurs investissements a été un fond specialisé dans l’innovation.
En quelques années, le capital a triplé, sans compter les avantages fiscaux (qui étaient le but de l’opération).... et ce n’est pas fini : le fond rembourse les investisseurs au fur et à mesure de la revente des parts de sociétés et n’a pas encore réussi à solder tous ses actifs.
 
Non justement l'article souligne la bonne performance des ETF, avec des frais très peu élevés comparé aux fonds actifs.


Le Temps

<none>

  • Le Temps - Site média Suisse


Un tiers des fonds actifs en actions battent les ETF sur cinq ans​

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GESTION​

Contrairement aux idées reçues, les gérants actifs les plus chers ne sont pas ceux qui obtiennent les meilleures performances, selon une étude de Morningstar

Image d’illustration: le cœur de la place financière suisse, à Zurich sur la Paradeplatz. — © GAETAN BALLY / Keystone

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Publié mercredi 27 septembre 2017 à 19:53
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«L’investisseur devrait privilégier les fonds actifs à bas coût», déclare Julien Roueche, spécialiste des fonds auprès de l’agence Morningstar. La qualité n’est donc pas associée à un coût supérieur. Elle se définit plutôt par un rendement plus élevé après les frais.
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Telle est l’une des conclusions de l’expert après sa présentation, mercredi à Genève, d’une comparaison du rendement entre d’une part des fonds actifs et, d’autre part, des ETF et fonds passifs. Les fonds actifs se donnent la possibilité de s’éloigner de la composition d’un indice alors que les ETF et fonds passifs promettent de refléter le rendement de l’indice.

L’étude a comparé 11 000 fonds de placement de droit européen appartenant à 15 catégories (dix en actions et cinq en obligations). Cet échantillon représente près de la moitié des fonds en actions et en obligations européens. En réalité, un fonds passif s’éloigne parfois de l’indice, selon Morningstar. Julien Roueche observe par exemple qu’en 2007, l’ETF Ishares MSCI Emerging Markets a sous-performé l’indice de 4,86%, et en 2009 de 7,72%. Les fonds passifs sont également, dans certains cas, plus coûteux qu’on ne le pense. Le taux de frais (TER) peut osciller entre 0,01% et plus de 1,8%.

Le point de vue de l’investisseur​

Morningstar présente la première analyse qui adopte le point de vue de l’investisseur et non pas celui du gérant de fonds. Concrètement, elle analyse le taux de réussite des fonds actifs qu’il définit comme le pourcentage de fonds actifs capable d’offrir un rendement supérieur aux ETF et fonds passifs, après avoir pris en compte les frais.
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Lire aussi: Les ETF, ennemis numéro un sur les marchés

L’étude porte sur la période de juin 2002 à juin 2017 en Europe. Dans certaines catégories, la part des fonds passifs représente à peine 7% du total (obligations monde), mais elle peut aller jusqu’à 55% (grandes capitalisations américaines mixtes). L’étude porte entre autres sur les fonds en actions suisses, une catégorie comprenant 35 fonds passifs (52% du total).

Plus la période d’observation est longue et plus faible est le pourcentage de fonds actifs qui surperforment les ETF. Sur dix ans, le taux de succès des fonds actifs n’est que de 7% pour les grandes valeurs internationales mixtes et les grandes capitalisations américaines. Le taux le plus élevé concerne les actions britanniques (37%). Pour l’ensemble des fonds en actions, le taux de réussite est de 38% après trois ans, 33% après cinq ans, 20% après dix ans et 21% après quinze ans.

La sous-performance des fonds actifs augmente avec le temps​

La meilleure performance des fonds actifs se situe sur les trois dernières années. Le taux de succès des fonds en actions s’élève alors en moyenne à 38%, celui des fonds obligataires à 34%. Certaines catégories dépassent même les 50% de succès, comme les fonds actifs en actions suisses (toutes capitalisations). La raison de cette bonne performance tient principalement à la surpondération des petites et moyennes compagnies chez les gérants actifs par rapport aux produits passifs. Ces derniers, comme l’indice, sont plutôt concentrés en poids lourds qui étaient à la traîne récemment.
 
Je ne sais pas si ça a été dit mais les ETFs peuvent représenter la perf de tout un tas de trucs, et surtout peuvent représenter une perf avec effet de levier. C'est important à savoir car si comme moi y'a 10 ans vous achetez votre premier ETF sur le CAC sans trop comprendre ce que signifie BX4, vous serez très surpris de gagner beaucoup d'argent quand le CAC baisse... Et de perdre beaucoup quand le CAC monte ! Donc faites bien attention à acheter un ETF sans levier.
Dans mon cas c'était un bear effet de levier x4 donc si le CAC gagnait 1 EUR, j'en perdais 4. Autant dire que je l'ai pas gardé longtemps...
Ce qui peut être sympa avec un ETF ou ETP de manière générale, c'est que ça peut être prévu pour bénéficier d'avantages fiscaux comme par exemple : rentrer dans un PEA alors que l'indice dont la perf est reflétée est étranger.
Également bon à savoir certains courtiers en ligne permettent d'acheter des fractions de ceci ou cela, on peut acheter pour 1 EUR d'ETF.
 
Merci beaucoup S Sandoli.
Effectivement il faut absolument éviter les ETF à effet levier.
(Sauf si on a la certitude quand on est dans un "bull market")

Ce mois d'août je me suis pas mal documenté sur les marchés boursiers et comprendre.

Quelques leçons que j'ai retenu :
  • Si on fait un investissement long durée, ne pas aller sur le CAC40, c'est la pire erreur qu'on peut faire lol.
    Voici l'évolution de l'indice sur 27 ans.
    cac-40-index-france-historical-chart-data-2021-09-04-macrotrends.png

    Les yoyos comme ça, au fond, qu'est ce que ça veut dire ?
    Pour moi, c'est signe qu'il n'y pas vraiment de nouvel argent frais qui rentre sur ce marché, alors que l'argent on en crée beaucoup tous les ans...
    Normalement, si on a un produit en nombre limité (nb actions) et que tous les ans on a une quantité d'argent non négligeable qui a été créé, le prix part en courbe exponentiel...
    Ca c'est la courbe de S&P500, et ça me paraît déjà plus normal :
    sp-500-historical-chart-data-2021-09-04-macrotrends.png

    J'étais assez étonné par le fait de voir que les "bonnes entreprises" comme Alstom (qui ont un carnet plein et un avenir assez radieux), ont des cotes qui ne montent pas en flèche, sur 20 ans...
    Le fait que les français investissent peu pourraient être une cause majeure.

    Mais globalement ce qu'il faut comprendre, c'est que tout l'argent du monde va globalement sur le marché boursier US, parce que c'est là où c'est le plus performant (+7% annuel en moyenne, sur des décennies).
    J'écoute des youtubeurs analystes chinois, ils investissent aussi sur le marché boursier américain ; les fonds de retraite américains investissent aussi aux Etats Unis... Donc l'argent attire l'argent. Comme ça part bien en hausse, tout le monde veut investir là où ça flambe.

    Tu prends Nvidia, depuis 1999, l'action est passé de 0,41 USD à 228 USD, soit + 55 613% !
    Tu prends STMicroelectronics (français), depuis 1994, l'action est passé de 3 euros à 38 euros aujourd'hui, soit + 1146%... Rien à voir.
    Allez on prends Dassault systèmes qui est prometteur et qui fait moins yoyo, il part de 1,3 euros en 1996, à 49 euros aujourd'hui, soit + 3653%...

    Bref, les bonnes boîtes françaises cotés à Paris, c'est un peu comme vendre un appartement haussmannien au marché d'un village de la Creuse.

    Tu peux dire OK, c'est un problème que ces boîtes françaises ont peut être un marché d'export potentiel réduit par rapport aux boîtes US, tu prends LVMH qui vend super bien ses produits de luxe en Chine, avec une belle perspective, pareil, tu regardes sur plusieurs décennies, l'action n'a pris que +3096%...


  • Je vous conseille un super site pour "backtester" votre portefeuille des ETF, sur les performances du passé :


    La simulation permet d'avoir la performance annualisée, le montant final, la volatilité...etc, en fonction de la pondération des produits que vous avez choisi (indes de différents zones géographiques, obligations, or...).

    Ci-dessous, la simulation, si vous avez investi 10 000 euros en ETF CAC40, vs ETF Nasdaq100, en 2007.
    Aujourd'hui, vous auriez eu 18 000 euros en CAC40, contre... 95 000 euros avec Nasdaq.

    ETF Nasdaq vs CAC40.JPG


Bref, dans la communauté FIRE, souvent ils conseillent de faire 100% MSCI World et de ne pas se prendre la tête.
Si tu regardes les graphes des 20 dernières années, l'instinct te dira d'investir en Nasdaq 100 (très concentré sur les boîtes IT américaines) pour avoir +17% de perf annualisée.

Après, personnellement j'estime qu'avec la guerre froide US-Chine qui s'approche (ce sera acté ou pas l'an prochain), j'ai choisi un portefeuille plus "résilient".

Ma stratégie patrimoniale actuelle pour les années à venir :
  • 50% ETF (je prends que des ETF à réplication physique, même si je dois investir en CTO et payer des impôts)
    - 60% Amundi S&P500
    - 30% Lyxor Core Euro Stoxx 300
    - 10% Vanguard FTSE Developed Asia Pacific ex Japan

  • 30% Fonds euro
  • 10% Livret A
  • 5% or
  • 5% crypto (30% Bitcoin et 70% ETH)
Le fonds euro sert à investir dans les obligations, de profiter des 2% de perf (contre inflation), et de fond pour acheter les actions s'il y a un krach.

Le choix des ETF, j'avais beaucoup réfléchi là dessus.

Le problème du Nasdaq, c'est qu'il vole très haut, mais il a mis 14 ans à retrouver les couleurs après le krach de bulle internet en 2000.
Dans la prochaine guerre froide (donc invest en armement) et avec le plan de relance de Biden, tous les secteurs US peuvent en bénéficier, d'où S&P500 qui touche à tous les secteurs.

L'Europe (et en particulier cet ETF qui a un frais très bas de 0,07%.) parce que l'Europe pourrait être la zone "refuge" et paisible des investisseurs, au cas où ça chauffe entre US et Chine.

Developed Asia (40% Australie, 19% Corée du Sud, 18% HK...) c'est parce que US pourrait pas mal investir dans ces zones pour renforcer ces pays face à la Chine, un peu comme le Japon qui a bénéficié des aides américaines en guerre de Corée.

Bref mon raisonnement au final, c'est d'essayer d'anticiper l'état d'esprit des investisseurs américains (bah oui c'est eux qui impriment les billets) et de voir où ils peuvent aller.

PS 1 : en réalité, si les US peuvent se permettre d'imprimer autant d'argent, c'est parce que US dollars sert de monnaie de réserve pour beaucoup de pays ; donc tout effet d'inflation serait dilué dans le monde entier.

PS 2 : je vous conseille de regarder le site Macro Trends pour avoir une perspective sur plusieurs décennies, surtout que là on s'approche peut être de la fin de Golden age économique (mondialisation, paix mondiale...) :

ça permet de tirer des bilans sur combien de temps ça peut durer un krach, combien de temps ça permet de retrouver sa valeur, et quelle serait la meilleure stratégie pour revenir au plus vite :
 
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J'ai aussi oublié de mentionner quelque chose.

Quand on achète une action ou un ETF, pensez aussi à regarder le ratio PE.
(Prix action / Dividende actuelle)


En gros, c'est pour un euro de bénéfice annuelle actuelle (dividende), combien d'euros je suis prêt à débourser pour acheter une part.
Ou bien, on peut aussi se dire, je met un euro pour acheter une part de cet entreprise, avec ses dividendes actuelles, en combien d'année je serai rentabilisé.

Au lieu de se dire "ah, le marché est trop haut", le paramètre réellement important à regarder, c'est de regarder ce "PER".
Voici le graphe du ratio P/E de S&P500 :
sp-500-pe-ratio-price-to-earnings-chart-2021-09-04-macrotrends.png

Actuellement on est sur un ratio de 35. Ca veut dire que les gens sont prêts à payer 35 euros pour payer un euro de revenu annuel (dividende).
On voit que le prix raisonnable c'est peut être 20. Mais ça peut aussi monter jusqu'à 120 (peut être que là les gens spéculent vraiment trop).

Exemple :
Aujourd'hui les gens sont prêts à payer 100 euros pour acheter un euro de dividende annuelle de Nvidia. Mais je suppose que les institutions ou les particuliers estiment que Nvidia, en produisant des GPU pour l'IA, pourrait doubler tripler leurs bénéfices (dividende) dans les quelques années à venir, ce qui ferait tomber ce ratio PE à peut être 30.

Du coup, par exemple, je vois qu'aujourd'hui le ratio P/E de Dassault Systèmes (qui vend du Catia et des PLM) est aux alentours de 98... Moi je pense que là c'est trop cher payé, car connaissant un peu le secteur, je ne vois pas trop comment Dassault systèmes pourrait tripler ses revenus dans les années qui viennent. Là je n'achèterai pas, et j'attendrai peut être que ça tombe à 20 ou 30 pour réfléchir à acheter.

Par contre j'ai acheté cette semaine cet ETF mondial semi conducteurs :
https://www.blackrock.com/fr/interm.../ishares-msci-global-semiconductors-ucits-etf

Le ratio P/E est à 35, je trouve ça raisonnable car je pense que sans problème ce secteur pourrait doubler encore de bénéfices dans les années à venir (car on va utiliser de plus en plus de produits intelligents, donc besoin de plus de puces).
 
Je ne crois plus trop au PER, car les gens spéculent depuis trop longtemps sur la hausse potentielle du cours pour faire une plus-value, plutôt que sur le gain annuel d'un dividende.
C'est cette spéculation qui fait monter les cours, et gonfler les bulles. Il faudrait regarder, mais il ne serait pas surprenant que les PER européens soient bien plus élevés que les américains.
 
Oui mais est ce que ça traduit par le fait que la bourse européenne est plutôt aux mains des particuliers (des européens) qui pense à spéculer sur du court terme, alors qu'aux US c'est les institutions qui sont majoritaires (ça explique aussi les hausses plus importantes).

Parce que côté institutions, je t'assure que le ratio PE elles les regardent de près.

Une interview pour voir comment les institutions réfléchissent :
 
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Ya eu un reportage ARTE sur le mouvement FIRE ya pas longtemps, à regarder sur leur chaine youtube. Marrant de voir les "vrais" FIRE :

- couple 55ans , postes hauts placés, retraite à environ 45 ans pour 1 seul des deux pendant que l'autre continue à gagner de l'argent, et vie tranquille sans compter grâce aux investissements. Et ils avouent qu'ils ont eu une vie de dépense luxueuse à l'époque où ils gagnaient du pognon, donc aucune privation

Face à ça :

- couple de "wanabee FIRE", 35 balais, (ingénieurs aussi, gagnant pas trop mal leur vie) qui bossent comme des ânes tous les deux (avec 2 gosses aussi), et arrivent à mettre presque 1500 euros par mois de côté en prenant des pâtes premier prix, de la bouffe pourrave, plus de sorties ni rien en espérant qu'un beau jour ils pourront aller à la retraite à 45 ans...

Le point à retenir c'est surtout le témoignage de la première nana qui avouait que certes, elle était maintenant libre, mais que finalement, c'est difficile de vivre une vie accomplie sans avoir un "but", qu'elle avait quand elle était directrice marketing avec de grosses responsabilités et également de grosses satisfactions personnelles en retour...Pour elle, le travail fait partie de la vie, et sacrifier toute une partie de son existence dans quelque chose qui ne te plait pas pour ensuite avoir l'espoir de pouvoir "t'enfuir", lui semblait incompréhensible.
 
Merci beaucoup S Sandoli.
Effectivement il faut absolument éviter les ETF à effet levier.
(Sauf si on a la certitude quand on est dans un "bull market")

Ce mois d'août je me suis pas mal documenté sur les marchés boursiers et comprendre.

Quelques leçons que j'ai retenu :
  • Si on fait un investissement long durée, ne pas aller sur le CAC40, c'est la pire erreur qu'on peut faire lol.
    Voici l'évolution de l'indice sur 27 ans.
    Voir la pièce jointe 23001

    Les yoyos comme ça, au fond, qu'est ce que ça veut dire ?
    Pour moi, c'est signe qu'il n'y pas vraiment de nouvel argent frais qui rentre sur ce marché, alors que l'argent on en crée beaucoup tous les ans...
    Normalement, si on a un produit en nombre limité (nb actions) et que tous les ans on a une quantité d'argent non négligeable qui a été créé, le prix part en courbe exponentiel...
    Ca c'est la courbe de S&P500, et ça me paraît déjà plus normal :
    Voir la pièce jointe 23000

    J'étais assez étonné par le fait de voir que les "bonnes entreprises" comme Alstom (qui ont un carnet plein et un avenir assez radieux), ont des cotes qui ne montent pas en flèche, sur 20 ans...
    Le fait que les français investissent peu pourraient être une cause majeure.

    Mais globalement ce qu'il faut comprendre, c'est que tout l'argent du monde va globalement sur le marché boursier US, parce que c'est là où c'est le plus performant (+7% annuel en moyenne, sur des décennies).
    J'écoute des youtubeurs analystes chinois, ils investissent aussi sur le marché boursier américain ; les fonds de retraite américains investissent aussi aux Etats Unis... Donc l'argent attire l'argent. Comme ça part bien en hausse, tout le monde veut investir là où ça flambe.

    Tu prends Nvidia, depuis 1999, l'action est passé de 0,41 USD à 228 USD, soit + 55 613% !
    Tu prends STMicroelectronics (français), depuis 1994, l'action est passé de 3 euros à 38 euros aujourd'hui, soit + 1146%... Rien à voir.
    Allez on prends Dassault systèmes qui est prometteur et qui fait moins yoyo, il part de 1,3 euros en 1996, à 49 euros aujourd'hui, soit + 3653%...

    Bref, les bonnes boîtes françaises cotés à Paris, c'est un peu comme vendre un appartement haussmannien au marché d'un village de la Creuse.

    Tu peux dire OK, c'est un problème que ces boîtes françaises ont peut être un marché d'export potentiel réduit par rapport aux boîtes US, tu prends LVMH qui vend super bien ses produits de luxe en Chine, avec une belle perspective, pareil, tu regardes sur plusieurs décennies, l'action n'a pris que +3096%...


  • Je vous conseille un super site pour "backtester" votre portefeuille des ETF, sur les performances du passé :


    La simulation permet d'avoir la performance annualisée, le montant final, la volatilité...etc, en fonction de la pondération des produits que vous avez choisi (indes de différents zones géographiques, obligations, or...).

    Ci-dessous, la simulation, si vous avez investi 10 000 euros en ETF CAC40, vs ETF Nasdaq100, en 2007.
    Aujourd'hui, vous auriez eu 18 000 euros en CAC40, contre... 95 000 euros avec Nasdaq.

    Voir la pièce jointe 23002


Bref, dans la communauté FIRE, souvent ils conseillent de faire 100% MSCI World et de ne pas se prendre la tête.
Si tu regardes les graphes des 20 dernières années, l'instinct te dira d'investir en Nasdaq 100 (très concentré sur les boîtes IT américaines) pour avoir +17% de perf annualisée.

Après, personnellement j'estime qu'avec la guerre froide US-Chine qui s'approche (ce sera acté ou pas l'an prochain), j'ai choisi un portefeuille plus "résilient".

Ma stratégie patrimoniale actuelle pour les années à venir :
  • 50% ETF (je prends que des ETF à réplication physique, même si je dois investir en CTO et payer des impôts)
    - 60% Amundi S&P500
    - 30% Lyxor Core Euro Stoxx 300
    - 10% Vanguard FTSE Developed Asia Pacific ex Japan

  • 30% Fonds euro
  • 10% Livret A
  • 5% or
  • 5% crypto (30% Bitcoin et 70% ETH)
Le fonds euro sert à investir dans les obligations, de profiter des 2% de perf (contre inflation), et de fond pour acheter les actions s'il y a un krach.

Le choix des ETF, j'avais beaucoup réfléchi là dessus.

Le problème du Nasdaq, c'est qu'il vole très haut, mais il a mis 14 ans à retrouver les couleurs après le krach de bulle internet en 2000.
Dans la prochaine guerre froide (donc invest en armement) et avec le plan de relance de Biden, tous les secteurs US peuvent en bénéficier, d'où S&P500 qui touche à tous les secteurs.

L'Europe (et en particulier cet ETF qui a un frais très bas de 0,07%.) parce que l'Europe pourrait être la zone "refuge" et paisible des investisseurs, au cas où ça chauffe entre US et Chine.

Developed Asia (40% Australie, 19% Corée du Sud, 18% HK...) c'est parce que US pourrait pas mal investir dans ces zones pour renforcer ces pays face à la Chine, un peu comme le Japon qui a bénéficié des aides américaines en guerre de Corée.

Bref mon raisonnement au final, c'est d'essayer d'anticiper l'état d'esprit des investisseurs américains (bah oui c'est eux qui impriment les billets) et de voir où ils peuvent aller.

PS 1 : en réalité, si les US peuvent se permettre d'imprimer autant d'argent, c'est parce que US dollars sert de monnaie de réserve pour beaucoup de pays ; donc tout effet d'inflation serait dilué dans le monde entier.

PS 2 : je vous conseille de regarder le site Macro Trends pour avoir une perspective sur plusieurs décennies, surtout que là on s'approche peut être de la fin de Golden age économique (mondialisation, paix mondiale...) :

ça permet de tirer des bilans sur combien de temps ça peut durer un krach, combien de temps ça permet de retrouver sa valeur, et quelle serait la meilleure stratégie pour revenir au plus vite :

Merci encore pour toutes ces précisions.

Cependant, quand je mets Amundi S&P500 sur google, je tombe sur plein de références avec des titres et noms différents.
sur boursorama.com ; la référence Amundi S&P500 génère 20 pages de différents produits.
comment savoir lequel est le bon?
 
Tu peux aller dans le moteur de recherche de produits sur Amundi :

Ensuite tu saisis S&P500. Tu regardes dans la liste.

Quelques vocabulaires sur les titres :
  • UCITS = norme de sécurité financière ; par exemple un ETF synthétique UCITS ne doit pas contenir plus de 10% de SWAP.
    (les SWAPs c'est une sorte de contrat d'assurance / pari...)

  • Daily Hedge = Le produit est protégé contre les effets de devise USD/EUR par exemple
    (apparemment c'est pas très utile sur du long terme et ça induit des frais conséquents)

  • ESG = Le produit fait une sélection et investit que dans des entreprises qui ont une bonne note RSE (responsabilité sociétale et éthique)

  • (C) = Capitalisant (chez Lyxor c'est Acc) le fond réinvestit automatiquement les dividendes pour racheter des parts

  • PEA = éligible PEA (au moins 75% du produit financier est composé d'action européenne)
    Du coup immédiatement tu sais que c'est un ETF synthétique, car impossible qu'un ETF qui suit les actions américaines peuvent contenir 75% d'actions américaines...
Moi par exemple l'ETF S&P500 que j'ai pris, c'est celui ci :

J'ai trouvé une excellente vidéo qui explique la différence entre ETF physique et ETF synthétique :
 
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Reactions: Inouesama
Tu peux aller dans le moteur de recherche de produits sur Amundi :

Ensuite tu saisis S&P500. Tu regardes dans la liste.

Quelques vocabulaires sur les titres :
  • UCITS = norme de sécurité financière ; par exemple un ETF synthétique UCITS ne doit pas contenir plus de 10% de SWAP.
    (les SWAPs c'est une sorte de contrat d'assurance / pari...)

  • Daily Hedge = Le produit est protégé contre les effets de devise USD/EUR par exemple
    (apparemment c'est pas très utile sur du long terme et ça induit des frais conséquents)

  • ESG = Le produit fait une sélection et investit que dans des entreprises qui ont une bonne note RSE (responsabilité sociétale et éthique)

  • (C) = Capitalisant (chez Lyxor c'est Acc) le fond réinvestit automatiquement les dividendes pour racheter des parts

  • PEA = éligible PEA (au moins 75% du produit financier est composé d'action européenne)
    Du coup immédiatement tu sais que c'est un ETF synthétique, car impossible qu'un ETF qui suit les actions américaines peuvent contenir 75% d'actions américaines...
Moi par exemple l'ETF S&P500 que j'ai pris, c'est celui ci :

J'ai trouvé une excellente vidéo qui explique la différence entre ETF physique et ETF synthétique :

Merci encore
 
Grave erreur de que de regarder l'evolution du cac40 tel quel. Jeu de dupe franco francais? On fait croire que ca rapporte rien... et les francais fuient la bourse. Notre marche est détenus par... les americains,chine, fonds de pension allemands etc.

Le cac 40 tel quel est l'un des seuls indice boursier qui s'affiche dividende non réinvestis. Soit 3.5% par an qui n'y sont pas inclus/comptabilisé. Car au mois de Mai la plupart des boites paient leur dividende annuel (totalenergies au trimestre et c'est le seul je crois), un cac sans variation sur ce mois passerait de 6700 a moins de 6500 juste parce que le dividende est versé (toute chose egale par ailleurs). Celui qui ne prend pas ca en compte peu croire a tort qu'il y a un loup.


Le french bashing s'auto entretien ?